Le Paris Saint-Germain entre dans une phase charnière de son mercato estival 2025. Alors que la finale de la Coupe du monde des clubs se profile face à Chelsea, les feux clignotent autour de plusieurs joueurs majeurs et notamment de Gianluigi Donnarumma.
Une finale cruciale avant une révolution de l’effectif ?
Avec un chèque d’au moins 90 millions d’euros en poche grâce à son parcours en Coupe du monde des clubs, le PSG semble mieux armé que jamais pour renforcer son effectif. Mais la réalité est plus nuancée. D’après L’Équipe, Luis Enrique et Luis Campos restent fidèles à leur stratégie : sobriété et pertinence. Le duo a déjà identifié deux priorités : un défenseur central droitier et un attaquant polyvalent.
Le nom d’Ilya Zabarni (Dynamo Kiev) circule avec insistance. L’Ukrainien, suivi depuis plusieurs semaines, incarne parfaitement le profil recherché. Mais le deal tarde à se concrétiser, Paris attendant encore des garanties sur le plan économique, en dépit des gains générés par la Coupe du monde des clubs.
Mais le mercato parisien pourrait prendre une toute autre direction. En coulisses, plusieurs départs se préparent. Gonçalo Ramos, toujours en délicatesse avec le système de Luis Enrique, Lee Kang-in et même Lucas Hernandez pourraient quitter la capitale si de bonnes offres arrivent. Des joueurs pourtant utilisés cette saison, mais qui restent sur la sellette. Au sein du club, on se prépare à une fenêtre estivale imprévisible.
Donnarumma, le point de friction majeur
S’il y a un dossier qui cristallise les tensions au sein du board parisien, c’est bien celui de Gianluigi Donnarumma. Le portier italien, impérial depuis le début de l’année 2025 — en particulier en Ligue des champions —, entre dans la dernière année de son contrat. Et les discussions pour une prolongation se heurtent à un obstacle de taille : sa rémunération.
Selon les informations de L’Équipe, Donnarumma reste l’un des rares héritiers de l’ancienne politique salariale du club, percevant un salaire fixe avoisinant les 850 000 € par mois. Une anomalie dans la grille instaurée par Luis Campos, qui privilégie désormais des contrats variables indexés sur les performances individuelles et collectives. Résultat : les négociations sont au point mort, malgré la volonté commune de continuer l’aventure.
Le PSG envisage toutes les options. Lucas Chevalier, portier du LOSC, a été identifié comme un successeur potentiel. Mais difficile d’imaginer Paris se séparer de l’un des meilleurs gardiens d’Europe à l’heure où il est à son apogée. Chelsea surveille déjà la situation de près, prêt à entrer dans la danse en cas d’ouverture.
Quel impact sur la saison 2025-2026 ?
Un chamboulement de l’effectif induit forcément une période de transition. Et à l’heure où Paris ambitionne de retrouver le dernier carré de la Ligue des champions et de dominer en Ligue 1, stabilité et continuité seraient des atouts majeurs. La situation de Donnarumma, si elle devait se solder par un départ, pourrait bouleverser l’équilibre défensif trouvé cette saison.
À l’inverse, des départs ciblés pourraient libérer des salaires et ouvrir la porte à des recrues parfaitement intégrées à la philosophie de jeu de Luis Enrique. La direction parisienne n’est pas dans l’urgence, mais sait qu’un été bien géré, loin des coups de com’ du passé, pourrait donner enfin au PSG les bases solides d’un projet pérenne.
Une chose est sûre : malgré les victoires, c’est en coulisses que se joue l’un des plus importants étés de l’ère QSI.