Coupe du monde des clubs 2025 : le PSG submergé par un Chelsea clinique à la mi-temps

Photo of author

par Maxime Nauzit

Stupeur à New York : au MetLife Stadium, le Paris Saint-Germain subit une première mi-temps cauchemardesque en finale de la Coupe du monde des clubs 2025 face à un Chelsea intraitable. À la pause, les Blues mènent 3-0 face à des Parisiens médusés.

Un PSG dépassé tactiquement et physiquement dès l’entame

Finale sous haute tension dans l’antre du MetLife Stadium, près de New York. Le choc tant attendu entre le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Ligue des champions 2024, et Chelsea, porteur du drapeau européen dans cette nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, tourne à la démonstration anglaise.

Dès les premières minutes, le plan de jeu de Mauricio Pochettino (désormais à Chelsea) étouffe littéralement les ambitions parisiennes. Le pressing haut et coordonné des Blues piège systématiquement une relance parisienne hasardeuse. Malgré une possession favorable au PSG (63% au cours de la première mi-temps), les hommes de Luis Enrique peinent à créer des décalages dans un bloc londonien parfaitement structuré.

Chelsea ouvre logiquement le score à la 22e minute : sur une frappe contrée, Cole Palmer récupère le ballon et ajuste Gianluigi Donnarumma d’un tir du gauche chirurgical. Un but symbolique d’une domination déjà évidente.

Le récital de Cole Palmer, fléau du PSG

L’ancien de Manchester City enchaîne les gestes justes et les percées assassines. À la 30e minute, il double la mise d’une frappe puissante au cœur de la surface après une combinaison rapide avec Enzo Fernández. Inarrêtable, Palmer impose un rythme que les Parisiens ne parviennent pas à égaler.

Le troisième but, survenu à la 43e minute, illustre la maîtrise tactique des Anglais : Palmer, encore lui, distille une merveille de passe à João Pedro, qui conclut d’un piqué tout en finesse. Chelsea rentre aux vestiaires avec une avance méritée et surtout une confiance déconcertante.

Le PSG, malgré quelques incursions dangereuses de Vitinha et de Barcola, échoue à se montrer vraiment menaçant. Gonçalo Ramos reste isolé à la pointe de l’attaque, tandis que le milieu de terrain peine à contenir la justesse technique de la paire Caicedo-Fernández.

Les leçons de cette première mi-temps : un PSG à la dérive

Ce choc de haut niveau met en lumière les failles persistantes du PSG face aux blocs intensifs. Déjà exposé sur certains matchs de Ligue 1 cette saison, le système de Luis Enrique semble ici dépassé par la rigueur et l’intensité imposées par Chelsea.

Une question se pose : comment expliquer un tel naufrage, surtout dans une finale mondiale ? Le manque de liant offensif, combiné à des errements défensifs inhabituels (notamment un Marquinhos souvent en retard), interroge sur la capacité des Parisiens à réagir à un contexte à haute intensité émotionnelle et tactique.

Ce scénario rappelle cruellement certaines éliminations du passé, notamment en Ligue des champions. Alors que Kylian Mbappé évolue désormais au Real Madrid, le PSG peine encore à trouver un nouveau leader offensif capable de faire la différence dans les grands rendez-vous.

Quels ajustements pour la seconde période ?

Le staff parisien a désormais son plus grand test de 2025 : réagir à ce désastre en évitant une humiliation plus sévère. L’entrée potentielle de Dembélé ou Asensio pourrait apporter du tranchant, mais c’est surtout dans l’attitude que le PSG devra opérer un changement radical.

La solidité défensive de Chelsea, incarnée par Thiago Silva, ancien capitaine parisien, rendra chaque occasion rare. Il faudra un PSG transformé pour espérer revenir dans cette rencontre. Luis Enrique a 45 minutes pour redonner vie à ses troupes dans ce qui reste à ce stade un gouffre tactique et mental.

Suivez Chelsea – PSG en live ici

Laisser un commentaire