Le choc entre le PSG et Liverpool en Ligue des champions a une nouvelle fois été marqué par une polémique arbitrale. À la 25e minute, Ibrahima Konaté a percuté Bradley Barcola, alors que ce dernier filait vers le but adverse. Une intervention jugée licite par l’arbitre Davide Massa, malgré un contact plus que litigieux et une analyse du VAR.
Une faute qui aurait pu tout changer
Les Parisiens ont rapidement exprimé leur frustration face à cette décision, qui aurait pu jouer un rôle clé dans la rencontre. L’absence de sanction laisse entendre une incohérence dans l’arbitrage, surtout lorsque l’on analyse le type d’intervention du défenseur des Reds. Si l’arbitre italien avait sifflé, cela aurait probablement conduit à un carton rouge et à un coup franc voire un penalty, selon la position exacte de l’incident.
Saïd Ennjimi tranche : « Il y avait faute et rouge »
Cet avis est d’ailleurs partagé par Saïd Ennjimi, ancien arbitre international et consultant pour L’Équipe. Selon lui, l’intervention de Konaté était irrégulière et aurait dû être sanctionnée : « On peut se servir de l’épaule au duel mais quand l’adversaire est devant et que vous le bousculez, il y a faute. […] Donc, derrière, c’est normalement carton rouge et penalty si c’est dans la surface ou coup franc si c’est juste à l’extérieur. »
Pour Ennjimi, la mauvaise gestion du VAR dans cette action est flagrante : « L’arbitre, M. Massa, n’est pas allé voir le ralenti. S’il y était allé, je pense qu’il aurait changé sa décision. »
Un arbitrage controversé qui interroge
Au-delà de cette action, plusieurs décisions durant la première période n’ont pas tourné en faveur du PSG. Une faute évidente sur Achraf Hakimi, qui aurait dû valoir un avertissement à un joueur de Liverpool, n’a pas été sanctionnée non plus.
Cette nouvelle polémique soulève des questions sur l’arbitrage en Ligue des champions et sur la capacité du VAR à réellement aider les officiels dans leurs décisions. Pour les Parisiens, ce type d’injustices récurrentes ne fait qu’alimenter le sentiment d’un arbitrage parfois défavorable, surtout dans les grands rendez-vous européens.
Ce débat ne manquera pas d’être relancé dans les prochains jours, alors que le PSG cherche toujours à imposer son statut au sein de l’élite européenne.