À l’approche du Classique entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, les passions s’embrasent, aussi bien sur le terrain que dans les tribunes. Pourtant, loin de cette rivalité historique entre les deux clubs, une autre réalité se dessine en coulisses : Nasser Al-Khelaïfi et Pablo Longoria entretiennent des relations bien plus cordiales qu’on pourrait l’imaginer. Une réalité qui tranche avec l’image d’opposition radicale entre Parisiens et Marseillais.
Une collaboration stratégique pour le football français
Selon RMC Sport, malgré les tensions sportives, les présidents du PSG et de l’OM savent travailler ensemble, notamment dans les instances européennes. Al-Khelaïfi, influent à l’ECA et auprès de l’UEFA, et Longoria, fin diplomate, s’unissent sur plusieurs dossiers pour défendre les intérêts du football français. C’est notamment grâce à cette alliance que des avancées ont été obtenues, comme l’augmentation des financements pour les clubs français via la future Coupe du monde des clubs.
Cette approche constructive contraste largement avec ce qui se fait ailleurs, notamment en Espagne, où les relations entre Joan Laporta (Barça) et Florentino Pérez (Real Madrid) sont beaucoup plus tendues. Ici, pas de guerre ouverte, mais une vision commune pour tenter d’amener la Ligue 1 à un niveau supérieur.
Pablo Longoria, un dirigeant pragmatique et respecté
Cependant, cette entente entre les deux présidents ne signifie pas une absence de divergences. La question du contrôle budgétaire des clubs ou encore la gestion de la société commerciale de la LFP font débat. Pourtant, Longoria privilégie une communication respectueuse et évite les confrontations spectaculaires. Contrairement à d’autres dirigeants comme John Textor (OL), qui n’hésite pas à critiquer publiquement, Longoria joue la carte de la diplomatie.
Cette approche lui vaut le respect de ses homologues, mais peut aussi diviser en interne. Certains supporters marseillais aimeraient voir leur président adopter une posture plus offensive face au PSG, qui accumule les succès nationaux et déploie une influence croissante dans l’écosystème du football français.
Une entente qui dépasse la rivalité du Classique
Si sur le terrain, le PSG et l’OM restent des adversaires farouches, en coulisses, leurs dirigeants ne se livrent pas à la même opposition frontale. Cette alliance stratégique illustre bien que l’avenir du football français se joue aussi dans les bureaux et non uniquement sur la pelouse.
Alors que le Classique s’annonce électrique, il est intéressant de voir que Nasser Al-Khelaïfi et Pablo Longoria préfèrent mettre leurs différends de côté pour le bien commun. Une posture qui montre que la rivalité entre le PSG et l’OM ne se décline pas toujours selon la même intensité, notamment lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du football français à l’échelle européenne.