Le Paris Saint-Germain pensait repartir de la Beaujoire avec les trois points, mais c’était sans compter sur l’égalisation tardive du FC Nantes… et son habituel grain de folie. Ce dimanche, lors du match en retard de la 29e journée de Ligue 1, le PSG a été tenu en échec (1-1) par des Nantais portés par leur public… et par une mascotte survoltée : Riri le Canari.
Un match accroché, un PSG frustré
Le PSG, déjà sacré champion de France mais toujours concerné par le rythme de fin de saison et la préparation pour les demi-finales de Ligue des champions, a ouvert le score grâce à Vitinha à la 30e minute. Une réalisation qui aurait dû mettre Paris sur les rails… Sauf qu’une baisse d’intensité en seconde période a permis aux Canaris de revenir. C’est Douglas Augusto qui a inscrit le but de l’égalisation dans les dernières minutes, profitant d’une brèche laissée par la défense parisienne en gestion.
Le scénario est classique dans une fin de saison où l’engagement varie selon les enjeux. Si l’équipe de Luis Enrique était largement remaniée, entre gestion d’effectif et anticipation de la Ligue des champions, cet accroc met en lumière les marges de progression sur le plan mental et défensif, notamment quand le banc est sollicité.
Une mascotte star, entre humour et provocation
Mais l’événement de la soirée ne s’est pas joué uniquement sur le terrain. Juste après le but égalisateur, la mascotte du FC Nantes, Riri le Canari, n’a pas hésité à pénétrer sur la pelouse pour célébrer l’action avec les joueurs, sous les vivats du public. Une scène surréaliste qui a fait le tour d’internet, et dont la vidéo est rapidement devenue virale.
Cette intervention volontairement provocante, aux allures de troll en règle, a suscité amusement et étonnement. Dans un contexte où le PSG n’a plus Kylian Mbappé pour porter l’attaque et où la rotation prend de l’ampleur, ce genre de séquence finit par occuper plus de place que le contenu tactique du match.
Ce geste n’est pas isolé : Riri s’est déjà fait remarquer lors du derby face au Stade Rennais en mimant une bagarre avec la mascotte adverse. Une stratégie délibérée pour incarner l’identité festive (et piquante) du club nantais, mais qui pose aussi la question de la limite entre folklore et respect du jeu.
Quel message pour le PSG dans tout ça ?
Au-delà du buzz généré par la mascotte des Canaris, ce match nul confirme une chose pour les Parisiens : chaque déplacement est un piège potentiel, surtout face à des clubs survoltés par l’adversaire « à battre » – le PSG. Les hommes de Luis Enrique doivent apprendre à mieux gérer ces moments d’euphorie adverse, peu importe la valeur de l’opposition ou le contexte.
D’autant que les ambitions parisiennes vont bien au-delà du championnat. Dans les semaines à venir, le PSG est engagé en Ligue des champions, avec des objectifs clairs : atteindre la finale, sans reproduire ce genre d’erreurs de déconcentration. Les attitudes comme celles vues à Nantes doivent servir d’alerte, et pousser à l’exigence jusqu’au bout.