Le PSG est en finale de Ligue des champions ! Et si Paris rêve à nouveau d’étoiles, c’est bien grâce à un homme : Gianluigi Donnarumma. Face à un Arsenal entreprenant, le gardien italien a multiplié les arrêts de grande classe pour préserver l’avantage parisien. Retour sur ces trois parades qui ont tout changé.
Un mur dès la 4e minute : Donnarumma stoppe Martinelli
Le match démarre tambour battant et Arsenal ne perd pas une seconde pour attaquer. Sur une touche anodine, Partey allonge, Martinelli surgit dans la surface, contrôle et frappe à bout portant. Le Parc retient son souffle, mais « Gigio » sort une parade exceptionnelle du pied droit qui sauve instantanément le PSG. Une intervention ultra-précoce, décisive, qui évite à Luis Enrique de courir après le score dès les premières minutes.
Cet arrêt, capté en direct par les caméras de Canal+ Foot, résume l’état d’alerte et la vivacité du portier italien : « Donnarumma sauve déjà le PSG après 4 minutes ! », commentait la chaîne sur Twitter. Un premier signal fort dans une soirée déterminante.
La claquette réflexe face à Ødegaard : digne des plus grands
À la 8e minute, Arsenal continue de pousser. La défense parisienne cafouille un ballon aérien, Martin Ødegaard en profite pour décocher une volée puissante du gauche depuis l’entrée de la surface. Le ballon file dans la lucarne… mais c’était sans compter sur Donnarumma, qui se détend et réalise une claquette spectaculaire. L’arrêt est aussi beau qu’important, à un moment où le PSG subissait une pression offensive constante.
« Dix minutes de jeu et déjà deux parades énormes de Donnarumma », rapporte RMC Sport sur X (ex-Twitter). Le géant italien éteint l’incendie et galvanise tout le collectif.
Un envol décisif face à Saka : le tournant du match
Déjà auteur d’un match gigantesque, Gianluigi Donnarumma se montre à nouveau décisif dans le second acte. À la 64e minute, sur une action rapide des Gunners, Saka est trouvé dans la surface. L’Anglais enroule une frappe chirurgicale qui semble destinée à la lucarne… jusqu’à ce que Donnarumma, dans une envolée horizontale presque irréelle, effleure juste ce qu’il faut du bout des doigts pour détourner le ballon.
Cette parade n’est pas seulement spectaculaire – elle est surtout déterminante dans le scénario du match. Elle annihile un retour d’Arsenal alors en pleine montée en puissance et confirme la solidité mentale du portier parisien, souvent pointé du doigt les saisons précédentes pour des erreurs en phase finale.
Comme le résume brillamment la réaction de CANAL+ Foot : « GIANLUIGI DONNARUMMA ENCORE LUI, IL EST MONSTRUEUX ! »
Une performance historique qui relance le débat sur son statut
En signant ces trois parades cruciales, Donnarumma n’a pas seulement envoyé le PSG en finale : il a fait taire bon nombre de critiques sur son irrégularité. Accusé d’irrégularité ou de manque d’impact lors des grands rendez-vous européens depuis son arrivée à Paris, l’ancien Milanais a cette fois répondu avec caractère et talent.
Cette performance pose une question simple : Donnarumma est-il enfin devenu le gardien « clutch » que recherchait le PSG pour aller chercher la Ligue des champions ? Sa prestation contre Arsenal en est un argument indiscutable. Son rôle sera une nouvelle fois décisif à Munich face à l’Inter, son ancien rival en Série A.
En somme, Paris se qualifie pour une nouvelle finale européenne avec une ossature solide portée par son dernier rempart. Merci Gigio !