Le Paris Saint-Germain s’apprête à disputer sa deuxième finale de Ligue des champions, après une brillante prestation contre Arsenal (2-1). Une victoire aux allures d’œuvre tactique signée Luis Enrique et d’exploit défensif porté par un Donnarumma impérial.
Une qualification à la hauteur des ambitions parisiennes
Ce mardi soir, le Parc des Princes a vibré comme rarement. Opposé à Arsenal pour une place en finale de la Ligue des champions, le PSG a livré un match plein, à la fois tactique et émotionnel. Victorieux 2-1 à domicile (3-1 sur l’ensemble des deux matchs), les Parisiens ont confirmé leur montée en puissance dans la compétition. À leur tête, Luis Enrique, largement salué par la presse européenne pour la transformation opérée depuis son arrivée.
Le quotidien espagnol Marca résume parfaitement le sentiment général en écrivant que « le PSG de Luis Enrique complète son œuvre » — une formule qui illustre l’empreinte tactique laissée par le technicien ibérique. Son système exigeant, fait de pressing haut et de circulation rapide, semble enfin assimilé par un collectif désormais mature. « La gloire est à Luis Enrique », renchérit AS, soulignant la métamorphose d’un PSG souvent critiqué pour son irrégularité dans les moments décisifs.
Donnarumma impérial : rempart vers la finale
Mais l’autre artisan de ce succès se nomme Gianluigi Donnarumma. Le gardien italien a réalisé un match de très haut niveau, stoppant les espoirs d’un Arsenal entreprenant mais imprécis. À lui seul, il a éteint les velléités offensives de Saka et Martinelli, notamment avec deux arrêts décisifs en seconde période. The Sun ne tarit pas d’éloges, parlant d’« une masterclass du portier parisien », pendant que La Gazzetta dello Sport titre déjà : « Donnarumma contre l’Inter », anticipant la finale.
Cette opposition face à l’Inter Milan promet une lutte tactique et émotionnelle forte. Le duel italien annoncé entre Inzaghi et Donnarumma cristallise tous les enjeux : maîtrise, expérience et solidité défensive. Pour l’ancien portier de l’AC Milan, cette affiche sera une revanche personnelle contre une vieille connaissance du Calcio et une opportunité unique d’inscrire son nom dans l’histoire parisienne.
Une revanche européenne et de nouveaux enjeux
Cette qualification permet au PSG de revenir en finale de Ligue des champions quatre ans après celle perdue face au Bayern Munich en 2020. Une éternité à l’échelle d’un club qui vit pour cette compétition. Cette fois, le contexte est différent. Le projet sportif a été recentré depuis le départ de Kylian Mbappé vers le Real Madrid. L’équipe se construit autour d’un collectif solide, où les individualités servent l’ensemble, et non l’inverse.
Face à une Inter Milan redoutable d’organisation, les Parisiens devront faire preuve de la même rigueur tactique. Luis Enrique, fin stratège, aura l’occasion de démontrer que son PSG a franchi un palier dans la gestion des grands matchs. Dans une saison marquée par un certain renouvellement du vestiaire et une montée en puissance progressive, cette finale devient l’ultime étape d’une mue pleinement assumée.
Un retentissement européen… et une finale aux accents latins
Malgré l’élimination de toutes les équipes anglaises et espagnoles, la presse européenne a largement salué la prestation parisienne. Le Daily Mail parle de « rêves anéantis » pour les Gunners, tandis que Bild en Allemagne rappelle à juste titre que la dernière finale du PSG avait abouti à une défaite… contre le Bayern Munich.
Cette finale PSG – Inter, 100 % latine, passionne d’ores et déjà l’Italie et la France. Au-delà du trophée, elle incarne aussi une lutte de styles. Paris veut conjurer le sort. Luis Enrique veut inscrire son nom aux côtés des plus grands. Et Donnarumma… veut écrire sa légende.