C’était attendu comme un duel de titans, ce fut une masterclass parisienne. Le PSG a livré une prestation de très haut niveau face au Real Madrid en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, s’imposant avec autorité et maîtrise. Un message fort envoyé à l’Europe.
Un PSG irrésistible face au Real Madrid
Dans un choc qui sentait la poudre, les Parisiens n’ont pas tremblé. Bien au contraire, ils ont dominé les débats du début à la fin face à un Real Madrid méconnaissable. Sans Kylian Mbappé, désormais madrilène, le PSG a montré qu’il pouvait briller sans son ancienne star. Menés par un trio offensif en feu – Ousmane Dembélé, Gonçalo Ramos et Marco Asensio – les hommes de Luis Enrique ont appuyé là où ça fait mal.
Dès les premières minutes, Paris impose un pressing haut, étouffant le milieu madrilène privé d’espace et de temps. Vitinha et Zaire-Emery ont contrôlé l’entrejeu avec brio, offrant à la défense une sérénité et aux attaquants des transitions rapides et meurtrières. Le premier but est d’ailleurs une œuvre collective : récupération haute, relais millimétré de Kang-In Lee et finition clinique de Ramos.
Côté madrilène, la désillusion est totale. Carlo Ancelotti, impuissant sur son banc, a vu ses joueurs multipliant les erreurs techniques et les choix hasardeux. Les incursions de Rodrygo et Vinícius Junior n’ont jamais inquiété un Donnarumma impérial dans ses cages. Le PSG s’est montré supérieur dans tous les compartiments du jeu.
Luis Enrique valide son projet de jeu face au grand Real
Ce succès retentissant confirme les choix tactiques de Luis Enrique, parfois critiqué en Ligue 1 mais désormais adoubé sur le plan européen. Son plan de jeu, fondé sur la possession, l’intensité défensive et des transitions éclairs, a désarmé un Real en quête de repères.
Le technicien espagnol a su relancer Asensio, positionné en faux neuf mobile, qui a constamment perturbé la défense centrale madrilène. Son expérience a fait la différence, tandis que les jeunes pousses parisiennes ont tenu leur rang avec une maturité impressionnante. On pense notamment à Skriniar et Lucas Hernández, infranchissables, ou encore à Nuno Mendes, omniprésent sur son flanc gauche.
L’absence de Kylian Mbappé, désormais au Real, n’a finalement pas pesé sur la dynamique parisienne. Au contraire, elle semble avoir libéré certaines individualités, avec un jeu plus collectif, fluide et imprévisible.
Une finale en ligne de mire… et un statut à défendre
Avec cette qualification pour la finale de la Coupe du monde des clubs, le PSG atteint un cap symbolique. C’est la première fois que les Rouge et Bleu atteignent ce stade dans cette compétition. Un succès qui donne du crédit au projet qatari, qui vise une stature planétaire depuis plus d’une décennie.
Les enjeux sont multiples à l’approche de la finale : affirmer leur suprématie hors d’Europe, renforcer l’attractivité du club et poursuivre une dynamique positive avant les tours à élimination directe de la Ligue des Champions.
Reste désormais à valider cette performance en finale. Mais une chose est sûre : le PSG a non seulement écrasé le Real Madrid, il a aussi conquis le respect du monde entier.