Alors que la Coupe du Monde des Clubs 2025 touche à sa fin, une affiche de gala se profile : PSG – Chelsea, deux géants aux ambitions planétaires, s’affrontent à New York pour décrocher le graal mondial. Et à la veille du choc, Cole Palmer et Ousmane Dembélé ont partagé leurs ultimes impressions… en hauteur spectaculaire.
Sur le toit du monde : des mots forts avant la finale
À la veille de la finale tant attendue, Cole Palmer (Chelsea) et Ousmane Dembélé (PSG) se sont retrouvés dans un décor à couper le souffle : le sommet du Rockefeller Center, plus précisément sur le mythique Top Of The Rock. Une photo iconique, les deux hommes posant à plusieurs centaines de mètres au-dessus de Manhattan, avec en arrière-plan la skyline new-yorkaise et le trophée tant convoité. Un cliché publié sur les réseaux sociaux et vite devenu viral, propulsant l’attente de cette finale dans une autre dimension.
Dans une déclaration relayée par plusieurs médias britanniques, dont Onze Mondial, Palmer, qui a été un artisan majeur du parcours des Blues, n’a pas caché son excitation : « On ne savait pas à quoi s’attendre quand nous sommes arrivés ici, mais, en progressant dans le tournoi, on a apprécié ». Le jeune Anglais, révélation de la saison côté londonien, rêve d’un nouveau sacre : « Ce serait une belle sensation, j’espère qu’on pourra le faire demain ».
Du côté parisien, Ousmane Dembélé relativise la pression mais affiche clairement les ambitions du PSG : « On l’a dit depuis le début de saison : on voulait remporter tous les trophées. On va tout donner pour gagner dimanche ». Une déclaration lucide et déterminée, fidèle au nouveau visage du club sous Luis Enrique.
Un PSG conquérant à un match d’un sacre historique
Pour le Paris Saint-Germain, cette finale ne représente pas seulement une échéance de plus : c’est l’opportunité d’entrer dans l’histoire par la grande porte. Déjà couronné champion d’Europe, vainqueur de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions en 2024-2025, le club de la capitale peut clore une saison d’exception avec une cinquième coupe majeure. Et pas n’importe laquelle : celle de la Coupe du Monde des Clubs.
Il s’agirait d’un premier sacre planétaire pour le PSG dans cette nouvelle formule du tournoi, élargie et disputée cette année sur le sol américain. Depuis les phases de groupes, les Rouge et Bleu ont déroulé un football maîtrisé, avec Fabian Ruiz patron du milieu, Vitinha en chef d’orchestre dynamique, et un duo offensif Dembélé – Ramos parfaitement huilé.
Le PSG version Luis Enrique séduit autant qu’il impressionne par sa maturité tactique. Fidèle à sa philosophie de possession déséquilibrante, le technicien espagnol a réussi à faire digérer le départ de Kylian Mbappé (au Real Madrid depuis l’été 2024) et à créer une alchimie offensive redoutable. Et si Marco Asensio ou Barcola peuvent dynamiter les défenses en sortie de banc, c’est bien la régularité collective du PSG dans ce tournoi qui interpelle.
Chelsea : jouer les trouble-fête, encore
Chelsea ne vient pas en victime expiatoire. Avec un effectif jeune mais affamé, les Blues arrivent en finale avec une Conference League déjà en poche. Cole Palmer, auteur de plusieurs buts décisifs cette saison, est le visage du renouveau londonien, accompagné par des talents comme Enzo Fernández ou Levi Colwill.
Mais face à un PSG en pleine possession de ses moyens, l’enjeu sera double : faire tomber l’un des favoris de la compétition, et offrir à la Premier League un nouveau titre mondial.
L’entraîneur des Blues, Mauricio Pochettino, connaît la maison PSG pour y avoir officié entre 2021 et 2022. Une motivation supplémentaire à prendre le dessus sur ses anciens protégés ? Possible, mais l’ancien technicien parisien sait surtout que son équipe devra livrer une prestation sans faute face à un PSG en quête d’histoire.
Un spectacle planétaire au terme d’une saison record
Dimanche, à 21h heure française, c’est bien plus qu’un simple match qui se jouera. À New York, le PSG tentera de décrocher le titre suprême, celui qui manque encore à son armoire. Un succès en Coupe du Monde des Clubs viendrait valider l’ensemble du travail accompli cette saison, aussi bien sur le terrain qu’en coulisses.
Pour les supporters parisiens, cette finale est l’aboutissement d’un rêve. Pour les joueurs, c’est l’occasion de graver leurs noms dans l’histoire du football. Et pour Dembélé, Palmer et tous les autres acteurs de cette affiche de gala, le Top of the Rock n’était qu’un amuse-bouche avant le sommet ultime : celui du football mondial.