Le Paris Saint-Germain s’apprête à disputer l’un des matchs les plus importants de son histoire moderne : une finale de Coupe du monde des clubs face à Chelsea. Ce choc entre deux géants européens ne se joue pas seulement pour un trophée, mais pour une consécration planétaire. En 2025, après une saison déjà historique marquée par une victoire en Ligue des champions, le PSG peut inscrire son nom en lettres d’or sur la planète football.
Un PSG métamorphosé depuis le départ de Mbappé
Depuis le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid à l’été 2024, certains observateurs prédisaient une baisse de régime du club parisien. Il n’en fut rien. Sous la houlette de Luis Enrique, le PSG a mué, misant sur le collectif, la discipline tactique et une jeunesse talentueuse. Avec des joueurs comme Bradley Barcola, Warren Zaïre-Emery et l’inévitable Gonçalo Ramos, les Rouge et Bleu ont su combler l’absence de leur ancienne star en construisant une équipe plus équilibrée et cohérente.
L’arrivée stratégique de nouveaux profils comme Bernardo Silva, en provenance de Manchester City, a également renforcé l’assise technique du milieu de terrain. Selon L’Équipe, l’international portugais se montre décisif dans les grands rendez-vous, et sa lecture du jeu pèse lourd dans l’organisation du PSG.
Un parcours de conquérant vers la finale
Le PSG n’a pas volé sa place en finale. En demi-finale, les Parisiens ont dominé Flamengo 2-0, avec une prestation maîtrisée de bout en bout, en signant 63 % de possession et 18 tirs (chiffres UEFA). Leur pressing coordonné, leur solidité défensive incarnée par Marquinhos et Lucas Hernández, et les éclairs de Vitinha au milieu ont fait la différence.
Avant cela, le PSG avait surclassé les Urawa Reds et Al-Ahly sans concéder de but. Une régularité impressionnante qui témoigne de la cohérence du projet, de la rigueur de Luis Enrique, mais aussi d’un groupe uni par un objectif commun : entrer dans l’histoire.
Chelsea, dernier obstacle d’un rêve mondial
En face, Chelsea n’est pas un adversaire à prendre à la légère. Les Blues, revigorés depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc londonien, ont éliminé Monterrey en demi-finale (3-1). Leur duo offensif composé de Nicolas Jackson et Christopher Nkunku — bien connu des supporters parisiens — affiche une redoutable complémentarité.
Les clés du match seront multiples : la bataille du milieu entre Enzo Fernandez et Manuel Ugarte, la gestion des transitions rapides côté Chelsea et la capacité parisienne à exploser les lignes. Le PSG devra également maintenir une concentration maximale en défense, particulièrement face à un Nkunku en forme, auteur de 4 buts en 4 matchs lors de ce tournoi.
Un titre pour clore une saison historique ?
Si le PSG remporte cette finale, il deviendra le premier club français à soulever la Coupe du monde des clubs. Un symbole fort, tant pour le palmarès du club que pour le rayonnement de la Ligue 1 sur la scène internationale. Après la Ligue des champions glanée en mai dernier face à Manchester City, ce sacre permettrait au PSG d’asseoir définitivement sa nouvelle stature d’ogre européen.
« C’est une chance unique de marquer notre époque », a déclaré Luis Enrique en conférence de presse d’avant-match, relayée par RMC Sport. « Nous abordons cette rencontre avec respect pour l’adversaire, mais aussi avec une détermination totale. L’équipe est prête. »
Le rendez-vous est pris ce soir à 20h (heure française). Un match historique avec, peut-être, une consécration ultime pour une équipe qui a su se réinventer.