La finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025 entre le PSG et Chelsea devait être une vitrine du football mondial. Elle s’est transformée en cauchemar pour le Paris Saint-Germain. Non seulement dominé 3-0 sur le terrain, Paris a surtout vu son entraîneur Luis Enrique être propulsé au centre d’un scandale planétaire après une altercation houleuse avec João Pedro.
Une finale cauchemar et un geste qui fait le tour du monde
Trois buts encaissés en première mi-temps. Aucune réaction digne d’un champion. Paris n’a pas existé face à un Chelsea redoutablement organisé, porté par un Enzo Fernández rayonnant et une attaque tranchante. Mais ce que les caméras du monde entier retiendront, c’est ce geste de Luis Enrique à l’encontre de João Pedro peu après le coup de sifflet final.
Sur les images diffusées par DAZN, on distingue une altercation entre le coach du PSG et l’attaquant brésilien. João Pedro pousse légèrement l’entraîneur espagnol, qui réplique d’une tape au visage. Le joueur s’écroule aussitôt. Un geste que Luis Enrique a tenté de minimiser en zone mixte : « Il m’a poussé, je l’ai à peine touché, il s’est jeté ». Une déclaration reprise par RMC Sport et Le Parisien, alors que Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a immédiatement apporté son soutien à son entraîneur : « C’est l’entraîneur le plus respectueux du monde. Il est intervenu pour calmer la situation, pas pour l’envenimer » (source : conférence de presse post-match).
Malgré la défense du club, l’affaire a pris rapidement une ampleur médiatique impressionnante. Les réactions de la presse européenne, notamment espagnole, anglaise et italienne, ont été particulièrement virulentes.
Une onde de choc médiatique et une réputation ternie
En Espagne, les médias n’ont pas mâché leurs mots. Le quotidien AS parle d’« agression », évoquant une possible sanction disciplinaire, tandis que Marca va jusqu’à qualifier la scène de « bagarre planétaire ». Sport renchérit en évoquant une « suspension possible » pour l’ancien sélectionneur de La Roja.
L’écho n’est pas moindre en Angleterre. Pour The Sun, « la finale a viré à la bagarre générale ». Le Daily Mail considère qu’« l’entraîneur du PSG semble gifler João Pedro après la victoire de Chelsea ». Côté italien, les titres de La Gazzetta dello Sport ou du Corriere dello Sport évoquent une « rixe pour clôturer une déroute ».
Tout cela renforce une image désastreuse pour le PSG, déjà ébranlé par la perte de Kylian Mbappé au Real Madrid un an plus tôt. Le club cherche aujourd’hui à se réinventer autour d’un projet collectif plus équilibré, avec une jeunesse prometteuse mais encore trop friable dans les grands rendez-vous. L’attitude de Luis Enrique, malgré ses explications, dépasse le cadre du simple débordement émotionnel : elle interroge sur sa gestion de la pression et sa capacité à maintenir un climat serein dans les moments d’extrême tension.
Un impact lourd sur l’image du PSG et les compétitions à venir
Si la FIFA n’a pas encore communiqué sur d’éventuelles sanctions disciplinaires, l’instance étudie la séquence, confirmée par plusieurs sources dont Sky Sports. Une suspension pourrait priver le PSG de son entraîneur à l’entame de la nouvelle Ligue des Champions, prévue en septembre, ou dès les premières journées de Ligue 1.
C’est une véritable épine dans le pied d’un club qui peine encore à se relever de ses échecs européens récents. Pour Luis Enrique, arrivé à la tête du PSG à l’été 2023, l’objectif était clair : reconstruire un collectif fort, plus cohérent tactiquement, capable de rivaliser avec les meilleurs. Cette scène vient ternir ses efforts et fragilise un peu plus un projet qui ne peut se permettre le moindre faux pas.
Dans un contexte où l’exemplarité des entraîneurs est scrutée à chaque instant, et où l’image de marque joue un rôle crucial dans les partenariats et les recrutements, le PSG n’avait vraiment pas besoin de cela. Si João Pedro a effectivement provoqué, la réaction de Luis Enrique reste inacceptable pour beaucoup d’observateurs.
Il ne reste plus au club qu’à gérer l’après-crise avec intelligence et transparence, en espérant que la FIFA choisira de privilégier l’apaisement plutôt que l’exclusion. Mais une chose est sûre : cette « gifle » laissera une trace durable, autant dans les mémoires que dans les annales du club de la capitale.