Le mercato parisien vient de recevoir un coup de pouce inattendu : 15 millions d’euros supplémentaires dans les caisses grâce à une clause bien négociée lors du transfert d’Hugo Ekitike. Un coup de maître signé Luis Campos.
Un été 2025 placé sous le signe de la rentabilité
Le Paris Saint-Germain a décidément changé de braquet en matière de stratégie financière. Longtemps pointé du doigt pour son déséquilibre entre les dépenses astronomiques et des ventes souvent peu lucratives, le club de la capitale semble avoir enfin trouvé la bonne formule. Avec une gestion plus rigoureuse et des clauses de revente intelligemment insérées, Luis Campos prouve que Paris peut capitaliser sur ses actifs passés.
Après avoir encaissé près de 90 millions d’euros provenant de la Coupe du Monde des Clubs – une récompense directe de la victoire finale – et environ 150 millions d’euros de revenus liés à son triomphe en Ligue des Champions face à l’AC Milan, le PSG empoche désormais un nouveau bonus inattendu : 15 millions d’euros issus d’un mécanisme de plus-value sur le transfert d’Hugo Ekitike à Liverpool.
Le transfert d’Hugo Ekitike : retour sur une opération très bien ficelée
Hugo Ekitike, acheté en 2023 pour environ 30 millions d’euros à Reims, n’était pas parvenu à s’imposer au sein du projet parisien. Après une mise à l’écart dans le fameux « loft », il avait été cédé à l’Eintracht Francfort pour un montant similaire, mais pas sans que Paris n’anticipe un possible rebond de sa carrière.
Ce scénario est désormais réalité : Liverpool vient de frapper fort en signant l’attaquant français pour 90 millions d’euros, plus 5 millions de bonus, selon les annonces officielles du club anglais. Comme révélé par plusieurs médias allemands et confirmés par L’Equipe, le PSG percevra 20 % de la plus-value réalisée par Francfort sur cette vente, soit environ 15 millions d’euros.
Une clause parfaitement intégrée qui traduit un virage stratégique crucial dans la manière dont Paris gère ses transferts sortants. Ce n’est pas la première fois que Campos joue cette carte : des clauses similaires ont été insérées dans les transferts de Xavi Simons, Sarabia ou encore Dina Ebimbe, preuve d’une volonté claire de monétiser l’impact post-PSG de ses jeunes talents.
Un bonus bienvenu pour les ambitions du mercato 2025
Cette rentrée financière intervient à point nommé. Alors que Luis Enrique veut renforcer plusieurs postes clés (notamment en défense centrale et devant), chaque euro pourrait compter dans une intersaison où la concurrence européenne est plus affutée que jamais. Parmi les cibles surveillées par Paris ? Joao Neves (Benfica), Désiré Doué (Rennes) et Bernardo Silva (Man City), dont les indemnités de transfert pourraient être conséquentes.
Ce nouveau pactole permet non seulement au PSG de se repositionner plus agressivement sur le marché, mais conforte aussi une tendance forte : le PSG 2025 est autant un club brillant sur le terrain qu’efficace dans la gestion financière. Cela marque également une évolution notable dans l’ADN du club, longtemps assimilé à une politique de dépenses débridées, désormais capable de faire fructifier avec intelligence ses investissements passés.
Quel impact pour la saison à venir ?
Sportivement, cette manne renforce la capacité du PSG à rester compétitif sur tous les tableaux – Ligue 1, Ligue des Champions, et Coupe du Monde des Clubs 2025 au Japon. Alors que Kylian Mbappé poursuit désormais sa carrière du côté du Real Madrid, le club parisien, lui, continue de bâtir une équipe conquérante autour de talents comme Ousmane Dembélé, Warren Zaïre-Emery et Bradley Barcola.
Plus qu’un simple bonus financier, les 15 millions issus de la vente d’Ekitike symbolisent une maturité nouvelle dans la direction sportive parisienne. Une mutation stratégique qui pourrait bien devenir l’un des piliers de cette nouvelle ère post-Mbappé.